KHODJALI: PRÉHISTOIRE PRÉHISTOIRE

Khodjali est une petite ville, peuplé d’Azerbaïdjanais, qui était située sur le territoire du NKAO (Région autonome du Haut –Karabakh).

Dès le début du conflit arméno-azerbaïdjanais, la partie arménienne envisageait des projets d’envahissement de Khodjali. Cela était dû à plusieurs raisons. L’une des raisons était l’aéroport, unique à Karabakh, qui se trouvait à Khodjali. La ville elle-même avait un emplacement stratégique aussi bien pour la partie azerbaïdjanaise, que pour la partie arménienne, parce que les chemins, reliant Agdam et Choucha, ainsi que Khankendi (Stépanakert) et Askeran passaient par Khodjali. En outre, Khodjali était l’une des grandes localités de Karabakh, peuplé d’Azerbaïdjanais.

Presque au début du conflit, Khodjali, situé à neuf kilomètres au nord-est de Khankendi, était devenu deuxième maison pour les Azerbaïdjanais, expulsés par les Arméniens de l’Arménie, de Khankendi et d’autres localités azerbaïdjanaises situées sur le territoire du Haut-Karabakh. En plus, 54 familles des Turcs-Meskhètes avaient trouvé l’abri à Khodjali.

Vers l’an 1991, la population de Khodjali était de 6300 habitants. En octobre, l’encerclement se resserrait autour de Khodjali. Les Arméniens ont coupé la route, reliant Khodjali à Agdam. Á partir de ce moment, la communication avec la ville était établie à l’aide des hélicoptères. Mais cette voie n’était pas sûre non plus, car les groupes armés arméniens tiraient systématiquement sur les hélicoptères civils.

Le journaliste américain Thomas Goltz, lors de son séjour à Khodjali en janvier 1992 l’a décrit comme suit : «Les téléphones ne fonctionnaient pas à Khodjali. En fait, rien n’y fonctionnait : il n’y avait pas d’électricité, ni de chauffage, ni d’eau du robinet. L’unique moyen de communication avec le monde extérieur étaient des hélicoptères, et chaque vol était lié au risque».

Le dernier hélicoptère avait atterri à Khodjali le 13 février. Là, on a pu évacuer moins de 300 personnes.

Le journaliste britannique Thomas de Waal écrit qu’en février 1992, il restait à Khodjali environ 3 mille personnes civiles. L’organisation russe pour les droits de l’homme «Mémorial» informe dans son rapport, que le nombre de civils variait entre 2 et 4 mille personnes.

Les détachements spéciaux de milice, les bénévoles et les soldats de l’armée nationale défendaient la ville. Le nombre total des défenseurs de la ville est évalué à quelques centaines de personnes.

Conformément à l’organisation internationale pour les droits de l’homme «Human Rights Watch», Khodjali était régulièrement la cible des fusillades de la part des Arméniens pendant les mois d’hiver, qui avaient lieu la nuit, généralement. Au cours de l’enquête, l’organisation a constaté, que souvent, des sites civils devenaient la cible des tirs, ce qui menait à la mort des personnes civiles.

Après le blocus aérien et terrestre accompli de Khodjali, les habitants, privés d’espoir, attendaient les attaques des Arméniens.


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